Vaste immensité verte, la forêt domine la trois quart de l'île. Elle grimpe doucement sur les incroyables monts, et il est extrèmement facile de s'y perdre, sans compter que la marche y est vraiment très difficile.

Petit espace de lumière parmi toute cette obscurité, la clairière est un véritable petit Oasis en plein Sahara. Elle offre luminosité, calme, rochers, herbe bien verte. Son seul inconvénient est de se trouver à plus de quarante-cinq minutes du campement établi. Cependant, ce petit paradis vaut le détour. De cet endroit, on entend même de l'eau couler, eau provenant d'une source juste derrière cette clairière.

En s'enfonçant dans la jungle, on arrive à un moment où l'on droit traverser une passerelle de bois, complètement instable, pour rejoindre l'autre côté de l'île. Personne ne s'y est jamais risqué, et pour cause, la passerelle, attachée par deux bout de corde, peut très rapidement lâché sans nous laisser le temps du moindre mouvement. Et en dessous, il n'y a rien. Juste un énorme vide.

Son point d'écoulement est situé juste derrière la clairière. L'eau provient d'une chute dont on ne connait pas la source, puis elle coule dans un fleuve calme et tranquille formant le son d'une douce mélodie jusqu'à je-ne-sais-où. Parsemée de rochers, il est possible de s'y baigner mais cela s'avère tout de même dangereux.

Ici, il fait constamment noir. Personne ne sait comment cela peut-il être possible, mais les faits sont là. Jamais le soleil ne traverse les branches des bambous et autres arbres fruitiers. L'endroit est effrayant pour certains, romantique pour d'autres. Dans tous les cas, ne vaut mieux pas s'y risquer seul.

Parmi toute cette broussaille, herbe séchée et arbres à fruits, se trouve, comme au milieu de nul part, une petite cabane en bois. Création de l'homme, cela prouve que quelqu'un habitait déjà ici avant. Aujourd'hui, cette vieillerie ne tient plus debout, mais il est tout de même amusant d'y venir se reposer dans l'unique fauteuil à bascule présent dans la pièce.